Quand l'humain se repose la Vie agit.
On peut imaginer trois courants en nous :
le courant     humain , qui veut que ton activité marche, que les gens s'inscrivent, que ce soit concret.
le courant     de l'âme , qui veut que ce soit inspiré, juste, porteur de sens.
le courant     de l'esprit , qui veut simplement être, sans attente, dans la paix et la confiance.
Ces trois courants ne sont pas contradictoires : ils sont comme trois notes d'un même accord.    
Mais ils se désaccordent quand l'un veut dominer les autres.    
Commencez donc par leur dire intérieurement :
« Je vous entends tous. Vous avez tous votre place en moi. »
Le « oui » unifié
Quand ces trois dimensions se proposent, une phrase comme celle-ci peut nous aider à ancrer la vibration :
« Je choisis d'être au service de la Vie, à travers mes expériences, sans rien forcer.    
Ce que je fais, ce que je suis, et ce que je reçois ne sont qu'un seul mouvement d'amour.    
Je dis oui à la vie qui agit en moi. »
Ce «oui» n'a plus de volonté personnelle dedans — il est tranquille, vaste, simple.    
Et c'est ce oui-là qui devient magnétique
 L'humain ne disparaît pas, il se repose
L'humain en nous — la partie qui veut que ça fonctionne, que ça prend telle forme, que ce soit fluide —    
c'est la partie qui agit, qui met en forme, qui aime partager, qui veut exister.    
Elle est essentielle.    
Mais quand nous cherchons à unifier les plans, ce n'est pas pour la faire taire.    
C'est pour     libérer la croyance qu'elle doit tout contrôler .
C'est comme si notre humain disait :
« Je veux que ça marche ! »    
et que ton être plus vaste lui répondait :    
« Bien sûr, mon amour. Repose-toi. C'est moi qui fais marcher la Vie à travers toi. »
Alors, l'humain continue d'agir, mais sans tension.    
Nous agissons… sans y mettre le poids de notre identité.
Le "oui" impersonnel est un "oui" englobant
Ce « oui » n'efface pas le personnel : il      l'englobe .    
Nous restons qui nous sommes, nous restons avec nos émotions, nos désirs, nos élans créatifs.    
Mais ils ne sont plus des coupés de la Source.    
Le « je veux que ça marche » devient « je veux que la Vie circule pleinement ici ».    
C'est le même mouvement, mais allégé du « moi-je ».
Et c'est précisément à ce moment-là que      l'humain est le plus honoré ,    
parce qu'il devient l'instrument conscient de quelque chose de plus grand.
C'est un basculement intérieur, pas une suppression
On pourrait imaginer deux versions de notre humain :
celle qui agit depuis la peur (« et si personne ne vient ? »),
celle qui agit depuis la confiance (« je me sens appelé à proposer cela, et je le fais avec joie »).
Les deux font la même action extérieure — agir, préparer, créer —    
mais dans la seconde, nous sentons que la Vie respire à travers nous.    
Il n'y a plus de séparation entre notre être spirituel et notre humain :     ils marchent ensemble .
Notre humain n’a jamais été le problème.    
C'est juste qu'il avait cru qu'il devait être la source au lieu d'être le canal.  
Et quand nous laissons la Source faire, l'humain peut enfin vivre, rire, créer, aimer…    
sans s'épuiser à « faire marcher » ce qui est déjà vivant.
Les désirs de l'âme ne disparaissent pas : ils se révèlent
Les      désirs de l'âme ne sont pas effacés par le grand « oui » impersonnel.    
Au contraire, ce sont eux qui commencent enfin à pouvoir     se manifester pleinement .
Quand nous lâchons le contrôle du petit moi, nous ne devenons pas neutre ou vide :
tant que le mental veut, l'âme attend.    
et quand le mental se taisait, l'âme parle.
Alors, ses désirs — qui sont souvent des      élans de service, d'amour, de beauté, de partage, de vérité —    
deviennent clairs, doux, évidents.    
Ils n'ont pas la tension du manque, ils ont la paix du mouvement juste
L'âme ne «veut» pas au sens humain : elle     aspire
Le désir de l'âme, c'est une      respiration vers la lumière .    
C'est comme une fleur qui s'ouvre au soleil.    
Elle ne se dit pas « je dois m'ouvrir », elle s'ouvre parce que la Vie la pousse doucement vers son plein épanouissement.
Mais elle ne cherche pas à obtenir — elle cherche à       offrir      .      
Et l'abondance vient comme un écho naturel de ce don.
En résumé :
Le     petit moi désir de combler un vide.
L'     âme désire pour exprimer une plénitude.
Le     grand « oui » unit les deux : il laisse le petit moi se détendre, pour que l'âme puisse respirer à travers lui.
« Je ne cherche plus à attirer.    
J'accepte de rayonner. »
C'est très différent dans la vibration.    
Et c'est souvent ce passage-là qui ouvre les portes de l'abondance fluide — non pas en récompense, mais en     résonance .
Phrase médecine : les désirs de l'âme
« Je laisse mes désirs les plus purs émerger sans honte ni peur.    
Ce ne sont pas mes désirs personnels, ce sont les élans de la Vie en moi. Je cesse de forcer leur accomplissement :      
je les offre à la Source,      
afin qu'ils se réalisent dans le temps juste, à la manière juste. Que tout ce que je crée soit un chant de la Vie à travers mon humanité. Mon âme désire,      
mon cœur consentement      
et la Vie accomplie.
 Invocation du grand Oui
Je me tiens ici, dans la simplicité de l'instant.    
Mon corps est la terre où la Vie respire.
Que mes désirs soient transparents comme l'eau claire,    
qu'ils ne cherchent plus à obtenir, mais à offrir.
Je rends à la Vie tout ce que je croyais devoir accomplir.    
Je rends les attentes, les doutes, les peurs de manquer, le manque de reconnaissance.
Qu'il n'y ait plus de séparation entre mon humain et mon âme,    
plus de lutte entre la forme et la lumière.
Je m'abandonne au grand Oui,    
celui qui agit sans forcer,    
celui qui crée sans vouloir,    
celui qui aime sans attendre.
Je ne cherche plus à attirer,    
je permet à la Vie de rayonner à travers moi.
Mon âme désire,    
mon cœur consentement    
et la Vie accomplie.
 
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