Suivre la voix intérieure sans la mentaliser
Il ya en nous une voix subtile, celle du cœur, qui sait avant même que le mental comprenne.
Mais bien souvent, le mental s'interpose : il veut justifier, raisonner, sécuriser. En voulant comprendre, il freine le mouvement spontané de la vie.
L'élan du cœur, lui, ne cherche pas de raison. Il agit dans la simplicité et la confiance, comme un enfant qui suit naturellement ce qu'il envoie juste.
Quand on sent, on le fait.
L'âme comme cause, la matière comme effet
La matière ne doit pas gouverner l'âme.
L'âme est la source, la cause première, celle qui inspire et crée. La matière n'en est que le reflet, l'expression visible d'une impulsion invisible. Lorsque la matière semble prendre le dessus, c'est que l'être s'est oublié dans ses effets. La véritable liberté spirituelle naît du retour à cette évidence :
ce n'est pas l'effet qui agit sur la cause : c'est moi, l'âme, la cause.
Initiation et renversement de polarité
Lorsque l'âme reprend sa place, le monde du personnage se transforme. Ce renversement intérieur crée souvent un sentiment de dissociation : les rêves changent, les repères vacillent, les relations s'éloignent. Une solitude initiatique s'installe, signe que quelque chose de plus grand commence à émerger.
Quand l'âme passe devant, tout change. Ce sont les yeux de la Grande Intelligence qui voient, qui guident, qui transmutent.
Les épreuves comme seuils d'initiation
Les épreuves ne sont plus des punitions, mais des passages.
Chaque relation, chaque perte, chaque déséquilibre du corps devient un seuil vers plus de conscience. Sous le regard de l'âme, la révèle sa fonction secrète : celle d'un tremplin vers la sagesse divine.
À chaque épreuve, je ne suis pas brisé : je me réajuste.
