S'autoriser à Vieillir :
VIEUX OU VIEILLE n'est pas un vilain mot
Il est temps d'avancer sereinement dans l'âge, de devenir pleinement nous-mêmes, de tourner notre attention vers notre monde intérieur plutôt que de chercher frénétiquement à l'extérieur la validation, l'admiration ou la preuve constante de notre existence, de notre visibilité, de notre valeur.
Avec la maturité et les années vient la possibilité de déposer enfin toute cette agitation épuisante. Nous pouvons alors rayonner d'une présence plus profonde, connectée à quelque chose de plus grand que nous. Cessons de nous accrocher aux repères de la jeunesse, ces illusions qui nous poussent à se porter des vêtements "sexy", à tenter péniblement et maladroitement de paraître avoir vingt ans, d'être performant pour se prouver qu'on peut encore le faire (mais non, on en n'est plus là, le corps et l'Esprit nous offre une autre richesse). Et pour qui ? Et pourquoi ? Est-ce l'ego, ce personnage factice qui cherche encore à occuper le devant de la scène ? C'est absurde.
Acceptons notre corps tel qu'il est, avec ses rides qui racontent notre histoire.
Et il est temps de n'avoir plus rien à prouver!
Car les maladies naissent justement de ces contractions, de cette surdité à nos besoins profonds, de cet épuisement à courir derrière des chimères.
Toutes ces injonctions extérieures nous poussent à rester jeunes à tout prix, au détriment de notre santé et de notre authenticité.
Vieillissons tranquillement.
La vraie puissance, la vraie liberté que nous avons toujours cherchées à l'extérieur sont déjà là, en nous, peu importe notre âge. À chaque âge correspond une maturité particulière, une porte qui s'ouvre sur davantage de liberté. Ce n'est pas un déclin, mais une ascension vers plus d'authenticité. Energétiquement les étapes de notre vie sont très cohérentes. Nous nous libérons progressivement du poids des attentes sociales, de la tyrannie du paraître, de l'obsession de la performance. Nous apprenons à distinguer l'essentiel du superflu, à honorer nos limites sans culpabilité, à habiter notre présence avec une profondeur nouvelle. Cette liberté grandissante nous permet de vivre depuis notre centre plutôt que depuis les exigences du monde extérieur, de cultiver une paix intérieure qui ne dépend plus du regard des autres.
Et concernant la sexualité aussi : reposons-nous dans cette énergie de vie apaisée, qui n'a plus besoin de séduire ni d'utiliser la sexualité comme démonstration de puissance. Libérons-nous de cette course à la performance intime, de cette obligation de prouver notre désirabilité ou notre vitalité. La sexualité peut devenir plus contemplative, plus douce, débarrassée de l'urgence et de l'exigence. Elle peut se transformer en une présence partagée, une tendresse profonde, une connexion qui n'a plus rien à prouver. Cessons de la mesurer à l'aune de normes qui ne servent que l'ego. Dans cette tranquillité retrouvée, l'intimité gagne en authenticité ce qu'elle perd en frénésie.
